La rencontre de deux hommes mûrs, l’un est danseur, l’autre violoniste. Tous deux avancent sur le fil ténu de la création, d’abord avec prudence puis avec une témérité certaine. Interpellés par les absents et par les absences, ils sont emportés par le vertige du paysage qui devient flou et de l’espace qui rétrécit devant eux. Leur mélancolie est palpable, mais ils ne laissent jamais la tristesse prendre le dessus. Ils avancent avec assurance sur la corde raide du présent dans un dialogue de sons et de mouvements qui va à l’essentiel. Il y a des sourires et des larmes qui se confondent dans leurs yeux. Deux hommes, deux corps chargés d’expérience tendent des fils de lumière entre hier et demain. Ils avancent, complices, laissant de larges espaces derrière eux. Ils ont un rendez-vous de l’autre côté de l’horizon…
À l’instar des précédentes créations de Paul-André Fortier, Vertiges est une pièce qui peut être dansée tant dans des lieux non conventionnels que sur un plateau de théâtre, grâce à un système d’éclairage autonome développé avec John Munro, grand maître de la lumière.
Cette oeuvre est dédiée à Marie Lavigne
« Tourner une bande annonce d’une œuvre de Paul-André Fortier, c’est pour moi un privilège avant tout ».
Chorégraphe : Paul-André Fortier
Interprète : Malcolm Goldstein (violon), Paul-André Fortier (danseur)
Tourner une bande annonce d’une œuvre de Paul-André, c’est pour moi un privilège avant tout. Prix du gouverneur général pour les arts du spectacle 2012, finaliste du grand prix du conseil des arts de Montréal 2012, Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par la République française Paul-André Fortier est pourtant un chorégraphe et interprète accessible, drôle et surtout, humaniste. Son acolyte, dans Vertiges : Malcolm Goldstein qui a travaillé à plusieurs reprises avec John Cage et la Merce Cunningham Dance Company, et qui depuis le début des années 1960 a évolué à New York City dans le domaine de la musique nouvelle et de la danse, en tant que compositeur et violoniste, co-fondateur était l’un des directeurs du Tone Roads Ensemble (avec Philip Corner et James Tenney), ainsi qu’en tant que participant au Judson Dance Theater, au Festival de l’Avant-Garde de New York et à la Experimental Intermedia Foundation.
http://www.fortier-danse.com/FDC/fr/paf_choregraphe.php
http://www.fortierdanse.blogspot.ca/
http://www.myspace.com/malcolmgoldstein
La rencontre de deux hommes mûrs, l’un est danseur, l’autre violoniste. Tous deux avancent sur le fil ténu de la création, d’abord avec prudence puis avec une témérité certaine. Interpellés par les absents et par les absences, ils sont emportés par le vertige du paysage qui devient flou et de l’espace qui rétrécit devant eux. Leur mélancolie est palpable, mais ils ne laissent jamais la tristesse prendre le dessus. Ils avancent avec assurance sur la corde raide du présent dans un dialogue de sons et de mouvements qui va à l’essentiel. Il y a des sourires et des larmes qui se confondent dans leurs yeux. Deux hommes, deux corps chargés d’expérience tendent des fils de lumière entre hier et demain. Ils avancent, complices, laissant de larges espaces derrière eux. Ils ont un rendez-vous de l’autre côté de l’horizon.
Radio Canada